AU C¼UR DE TA VIE - Catherine Puech Salon du manuscrit.fr
RESUME DU LIVRE
Benjamin est né en 2000 avec une malformation cardiaque congénitale rare : une Atrésie Pulmonaire à Septum Intact (APSI). Ce livre raconte son combat quotidien pour la vie, accompagné de sa famille. C’est l’histoire d’un enfant différent, qui doit s’adapter et faire face aux difficultés qu’il rencontre dans sa vie, à l’école, où à l’hôpital. Ce récit, totalement véridique, prend la forme du journal de bord d’une maman qui note, jour après jour, chaque étape de ce parcours de santé difficile, comme une thérapie, un exutoire à la souffrance. Parfois, certaines scènes cocasses nous laissent entrevoir la personnalité bien affirmée de l’enfant, plein de ressources, et décidé à vivre, quoi qu’il en soit, et malgré tout ce que les médecins peuvent penser, ou lire dans les statistiques. C’est un défi à la science et avec lui tout devient possible…
UN EXTRAIT DU TEMOIGNAGE
Mardi 19, je suis sortie de la maternité, sans mon bébé. Tout le personnel m’a souhaité bon courage, ils savent que les jours à venir seront difficiles. Lorsque je me retrouve dans la cour de l’hôpital, je me souviens…La nuit où j’étais entrée à la maternité, nous étions impatients… Notre enfant allait naître. Je souhaitais tellement avoir ce deuxième enfant…
Aujourd’hui, nous ne rentrons pas à la maison. C’est le jour de l’opération. Nous roulons en direction de la clinique, dès ce matin. Michel nous accompagne. Nous sommes à la fois impatients de retrouver notre fils et angoissés par l’intervention qu’il va subir.
- J’espère que je pourrai le voir avant son départ pour le bloc. Arrivés au premier niveau, nous sonnons et l’infirmière nous accueille. Nous entrons dans la pièce
destinée au protocole d’asepsie. Nous sommes tous très angoissés avant de franchir la porte du service.
Dans ce sas, nous nous préparons psychologiquement à la confrontation avec la maladie, à la souffrance du malade, ainsi qu’aux mauvaises nouvelles que les médecins nous assènent parfois.
Deux sentiments se mêlent lorsque nous entrons : la hâte de retrouver le bébé et la crainte de le voir en souffrance.
Dans la matinée, Benjamin est conduit au bloc opératoire. Nous sortons de la clinique. Vers 14h00 il sera de retour et nous aurons de ses nouvelles. Nous tentons d’oublier les propos du cardiologue qui faisaient référence aux statistiques sur le taux de mortalité des nourrissons.
Nous avons décidé d’aller nous restaurer à la cafétéria d’un grand magasin à proximité de la clinique.
Mon esprit est préoccupé, mais le stress m’ouvre l’appétit. Je recherche du réconfort dans la nourriture.
Dans ma petite enfance, j’étais une enfant fragile et j’aimais bien manger. Tout d’abord, parce que cela me procurait du plaisir et me réconfortait, mais aussi, parce que j’avais l’impression que cela me redonnait des forces et m’aidait à aller mieux. Plus tard, le moindre stress me donnait faim.
Après le repas, nous nous promenons dans le grand magasin en attendant l’heure du retour à la clinique. J’en profite pour visiter le « rayon bébé ». Ainsi, j’ai l’impression d’être une maman comme les autres qui vient acheter un vêtement pour son enfant. Comme un défi jeté à la fatalité, pour conjurer le
sortilège, je choisis un petit chapeau pour le printemps.
- Non, tu ne mourras pas aujourd’hui !
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http://www.salondumanuscrit.fr/oeuvre/au-coeur-de-ta-vie/catherine-puech/catherinep