Sujet du post :     Pacemaker sur enfant

Bonjour à tous et à toutes,je suis déjà venu sur ce forum pour parler de ma princesse qui s'est fais posé un pacemacker voilà 1 an et demie.Un an et demie que notre vie a totalement basculé,1 an et demie qu'il faut essayer d'accepter ce que l'on pense ne jamais arrivé sur son enfant.Beaucoup de personne essaye de m'aider mais j'ai énormément de mal à me faire à cette situation.J'ai constament peur pour elle(alors que grace à ce petit boitier elle ne risque rien).Elle rentre dans pas longtemps au collège,et comme beaucoup de filles de son age elle a déjà des complexes,là c'est sa cicatrice à l'endroit ou il est posé,et il est vrai que cela se voit que je n'ai pas toujours les mots ,j'aimerai les avoir,mais je ne les trouve pas,je lui ai déjà expliqué que heureusement qu'elle a été opéré que son pacemacker est là pour prendre le relais quand son c½ur peine un petit peu.Déjà que l'adolescence est une période assez difficile.Si vous connaissez des ouvrages pour mi ados donné moi les titres cela m'aiderait beaucoup car elle adore lire et je pense que cela pourra la réconforter.Merci beaucoup de m'avoir lu.

Bonjour,

Je ne sais pas si cela pourra aider ta fille... J'ai eu mon pacemaker à 9 ans, juste avant d'entrer en CM2. A l'époque j'étais petit (très petit...), maigrichon (17 kilos en sortant de l'hopital à 9 ans), et pas du même age que les autres avec une année d'avance.

Cela ne m'a pas empêché de me faire des copains en 6eme, même si j'étais "à part" avec les cours de sport auquel je ne participais pas. Toutefois j'ai été le "chouchou" de la récré, tous les "caïds" et les gros bras du collège étaient tous venus me voir pour me dire qu'en cas de problèmes, je pouvait aller les voir. Résultat j'ai passé 4 années au collège pratiquement normales, sans encombres, avec des tensions et des rigolades avec les autres enfants. A partir du moment où on accepte ce que l'on a, c'est plus facile pour les autres de nous accepter, de voir que malgré nos différences on est capable de faire les mêmes choses qu'eux (manger, dormir, rire, pleurer, travailler...) malgré nos interdits à coté. Et puis cela fait que l'on a quelque chose d'unique vis à vis des autres.

La fin du lycée a été plus difficile, retard de croissance, différence d'âge plus marquée (1 an d'avance dans une classe où il y avait des redoublants, j'avais 16 ans et j'étais avec des gars de 19 ans...), le regard des autres qui comptent plus qu'avant. Mais au final, c'est vrai pour tous les adolescents !

Merci beaucoup de ton joli témoignage ,cela m'aide pour avancer un peu,peut etre qu'un jour j'accepeterai ce que la vie ne nous a pas préparé,je pense qu'en tant que maman on essaye toujours au maximum de protéger notre enfant ,la société actuelle a un regard dur ,j'ai des craintes sur son entrée au collége,le temps me le dira,mais ceci étant je te remercie encore pour ton récit.